Avec le recul de l’âge de la maternité, tomber enceinte à 40 ans est de plus en plus fréquent. Pour avoir un enfant à 40 ans, il faut généralement plus de temps. En effet, le taux de fécondité diminue avec l'âge, particulièrement chez les femmes. Les femmes qui ont des enfants tardivement peuvent rencontrer des défis différents dans leur parcours pour devenir mères, que celles qui ont des enfants plus jeunes. Il est important de prendre en compte les risques potentiels liés aux naissances tardives. Un suivi médical régulier est essentiel pour assurer la santé de la mère et du bébé.
Toutefois, il serait injuste de penser que c’est impossible. Pour optimiser ses chances de concevoir après l’âge de 40 ans, plusieurs paramètres sont à prendre en considération. Comment favoriser une grossesse après 40 ans ? Découvrez toutes les solutions pour tomber enceinte à 40 ans.
Est-il possible de tomber enceinte à 40 ans ?
Oui, il est possible de tomber enceinte à 40 ans. La fenêtre de fertilité, qui désigne la période durant laquelle une femme a la capacité de concevoir, débute dès les premières règles, à la puberté, et se termine à la ménopause. Toutefois, durant cette période, la fertilité peut décroître ou augmenter selon plusieurs facteurs :
- L’âge : la conception ne survient pas toujours au cours du premier cycle avec des rapports non protégés. En moyenne, il faut attendre entre 3 à 5 mois pour un couple jeune avant d’obtenir une grossesse. Ce délai tend à augmenter avec l’âge. Selon l’Institut National d’Études Démographiques (INED), « On peut ainsi estimer qu’une femme cherchant à avoir un enfant vers 30 ans a 75 % de chances d’y parvenir en 12 mois, 66 % de chances si elle commence à 35 ans, et 44 % si elle commence à 40 ans. Les risques de ne pas y parvenir du tout sont respectivement de 8 %, 15 % et 36 % ».
- Le poids : pour tomber enceinte à 40 ans, et à tout âge d’ailleurs, le poids est un facteur à prendre en compte. Plusieurs études tendent à démontrer que le poids joue un rôle majeur dans l’hypofertilité des couples. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), chez la femme, le risque d’infertilité après un an de tentatives est augmenté de 27% en cas de surpoids et de 78% en cas d’obésité. Au contraire, une trop grande maigreur peut entraîner une baisse de la fertilité en bouleversant l’équilibre hormonal. Pour optimiser ses chances de tomber enceinte à 40 ans, il est grandement recommandé d’atteindre un IMC normal, compris entre 18,5 et 24,9.
- L’état de santé : plusieurs pathologies peuvent être source d’une infertilité chez la femme et l’empêcher de tomber enceinte à 40 ans, voire avant. L’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques, l’insuffisance primaire ovarienne, ou encore certaines infections peuvent également être une cause d’infertilité. Un bilan d’infertilité complet et une prise en charge médicale peuvent être nécessaires afin d’optimiser ses chances de tomber enceinte à 40 ans.
- Le tabagisme et la consommation d’alcool : pour tomber enceinte à 40 ans, il est important de surveiller sa consommation d’alcool et de tabac. Les effets délétères du tabac et de l’alcool sont liés au stress oxydatif. Le stress oxydatif contribue à une réduction de la qualité des ovocytes et à une diminution des chances de fécondation. Limiter sa consommation d’alcool et de tabac participe à améliorer ses chances d’avoir un enfant à 40 ans.
Un apport en antioxydants, par l’intermédiaire de l’alimentation et de compléments alimentaires, permet de préserver plus longtemps la qualité des ovocytes et ainsi d’améliorer ses chances de tomber enceinte à 40 ans.
Comment favoriser une grossesse après 40 ans ?
Vous ne savez pas comment favoriser une grossesse après 40 ans ? Pour augmenter ses chances de tomber enceinte à 40 ans, plusieurs mesures liées à l’alimentation et à l’hygiène de vie, peuvent être prises.
Il peut également être utile de consulter un spécialiste de la fertilité pour évaluer votre fécondité. En cas de difficulté à concevoir un enfant, il est possible d'avoir recours à des techniques de procréation médicalement assistée.
Changer son alimentation pour avoir un enfant à 40 ans
Pour favoriser la fertilité et avoir un enfant après 40 ans dans les meilleures conditions, le corps a besoin de vitamines et d'oligoéléments. Pour tomber enceinte à 40 ans, il est essentiel d’avoir une alimentation saine, variée et équilibrée, riche en vitamines B6, B9, B12, D et en zinc, magnésium, sélénium, iode et fer. Pour éviter les carences et donner à votre corps tout ce dont il a besoin, soyez attentive à votre bol alimentaire. L’idée n’est pas de se lancer dans un régime strict, mais bel et bien de rééquilibrer son alimentation pour booster sa fertilité. Certains aliments, riches en antioxydants, seront particulièrement utiles afin de réduire le stress oxydatif et de contribuer à optimiser vos chances d’avoir un enfant à 40 ans en préservant la qualité des ovocytes le plus longtemps possible.
Pour composer vos menus, il est recommandé de vous faire épauler par un professionnel de la nutrition. Sur la base de vos habitudes et de vos présences, le nutritionniste mettra au point des menus adaptés dans le but de mettre toutes les chances de votre côté pour tomber enceinte à 40 ans.
Faire attention à ses habitudes de vie pour être enceinte à 40 ans
Le changement d’habitude de vie participe à améliorer la fertilité, et ce, à tout âge. Changer son mode de vie pour tomber enceinte à 40 ans passe par l’alimentation, mais aussi par la réduction de sa consommation d’alcool et l’arrêt du tabac. L’utilisation de produits cosmétiques ou ménagers contenant des perturbateurs endocriniens contribue également à la difficulté à avoir un enfant à 40 ans. Qu’il s’agisse des aliments ou des produits du quotidien, privilégiez la qualité. Pour concevoir un bébé à 40 ans plus facilement, tournez-vous le plus possible vers des formules bio et naturelles, sans ajout de produits chimiques.
Tomber enceinte à 40 ans : identifiez votre ovulation
Identifier le moment de l’ovulation permet de savoir à quel moment il est plus propice d’avoir un rapport sexuel et contribue donc à augmenter vos chances de tomber enceinte à 40 ans. L’ovulation fait référence à la phase d'expulsion de l'ovocyte par l'ovaire, ainsi prêt à être fécondé par un spermatozoïde.
Le cycle féminin débute le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes. Il est composé de trois phases : la phase folliculaire, l’ovulation et la phase lutéale. Dans un cycle de 28 jours, l’ovulation a généralement lieu le 14e jour après le 1er jour des règles qui marque le début du cycle.
Vous n’avez pas un cycle régulier et vous souhaitez savoir comment favoriser une grossesse après 40 ans ? Il est également possible de reconnaître la période de l’ovulation par l’observation de plusieurs symptômes. En effet, la période d’ovulation peut se manifester à travers les symptômes suivants :
· La présence de glaire cervicale transparente et filante ;
· Une sensation de seins en tension ;
· Des douleurs abdominales ;
· Une libido au beau fixe.
La courbe de température est également un moyen de connaître à quel moment avoir un rapport pour optimiser ses chances de tomber enceinte à 40 ans. Il s’agit d’une méthode consistant à relever sa température chaque matin, au réveil, du 1er jour du cycle au 1er jour du cycle suivant. Pour prendre sa température, il est important de toujours procéder avec le même thermomètre et de la même façon, de préférence par voie rectale.
Au moment de l’ovulation, on observe sur la courbe une légère baisse de température. La température va ensuite augmenter de manière soudaine, ce qui signifie que l’ovulation a eu lieu la veille. Pour rendre l’exercice plus facile, il est également possible de se procurer un test d’ovulation en pharmacie. Ce test sera particulièrement utile dans le cas de cycles menstruels irréguliers pour tomber enceinte à 40 ans.
Tomber enceinte à 40 ans : quels risques ?
Avoir un enfant à 40 ans présente plus de risques que de tomber enceinte avant 40 ans. En effet, lors d’une grossesse tardive, c’est-à-dire après 40 ans, le risque de fausse couche au premier trimestre dépasse le taux de 30% et le risque d’accouchement prématuré est lui aussi accentué. Le diabète gestationnel et l’hypertension artérielle représentent des facteurs de risque pouvant être associés à une grossesse après 40 ans. Le vieillissement des ovules entraîne également une augmentation du taux d’anomalies chromosomiques, comme la trisomie 21, qui augmente avec l’âge. Pour dépister la trisomie 21, l’amniocentèse n’est pas systématique proposée. Si vous souhaitez avoir un enfant à 40 ans, d’autres examens sont généralement prévus : la clarté nucale, qui consiste à mesurer l’épaisseur de la nuque du fœtus à la première échographie, la mesure des marqueurs sanguins de la mère au deuxième trimestre et l’analyse de l’ADN fœtal dans le sang de la mère qui est maintenant pratiquée en routine par plusieurs laboratoires.
Il existe donc plus de risques lors d’une grossesse tardive. Toutefois, rassurez-vous, il est tout à fait possible de tomber enceinte à 40 ans, sans pour autant être victime de complications lors de la grossesse ou de la naissance de l’enfant. Avoir un enfant à 40 ans est généralement plus surveillé afin de vivre cette période de manière plus sereine.
Tomber enceinte à 40 ans : quels avantages ?
Qu’il s’agisse du premier enfant, du dernier, ou encore d’un bébé désiré dans le cadre d’une nouvelle union, tomber enceinte à 40 ans est de plus en plus fréquent. Même si les grossesses tardives présentent certains risques, avoir un bébé à 40 ans possède également un grand nombre d’avantages.
Avoir un bébé à 40 ans est généralement une décision mûrement réfléchie. Mieux installées dans la vie, professionnelle comme privée, la mère après 40 ans a généralement une meilleure place socio-économique. Avoir un bébé à 40 ans permet de mieux vivre sa grossesse. La maturité est idéale pour mieux appréhender toutes les étapes de la grossesse, et vivre cette période sans éprouver trop de stress.
Les naissances tardives sont ainsi de plus en plus fréquentes de nos jours, avec un nombre croissant de femmes choisissant de devenir mères à un âge avancé. Cette tendance à la maternité tardive montre un changement dans les modèles de fécondité et une augmentation des taux de naissance chez les femmes d'âge plus avancé.