Infertilité secondaire : comment l'expliquer ?

Malgré la naissance d’un premier enfant, il arrive qu’un couple ne parvienne pas à avoir un second enfant, on parle alors d’infertilité secondaire.

  1. Qu’est-ce que l’infertilité secondaire ?
  2. Quelles sont les différentes causes de l’infertilité secondaire ?
  3. Infertilité secondaire : quelle prise en charge ?
  4. Infertilité secondaire : comment retomber enceinte ?

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L’infertilité secondaire désigne l’incapacité de concevoir naturellement un enfant, après avoir déjà eu un ou plusieurs enfants. Cette incapacité de concevoir à nouveau peut toucher à la fois les hommes et les femmes. Comment définir les causes de l’infertilité secondaire ? Comment augmenter ses chances de retomber enceinte ?

Qu’est-ce que l’infertilité secondaire ?

L’infertilité est définie par l’incapacité pour un couple, ou pour un individu, d’obtenir naturellement une grossesse désirée après un à deux ans de rapports sexuels. Les rapports doivent être réguliers et non protégés.

On parle d’infertilité secondaire lorsqu’il est impossible d’obtenir pour un couple ou un individu d’obtenir une grossesse alors qu’une ou plusieurs grossesses antérieures ont déjà abouti à la naissance d’un enfant. L’infertilité secondaire diffère de l’infertilité primaire par le fait qu’elle touche la deuxième grossesse ou les suivantes.

Avoir de la difficulté de concevoir à nouveau soulève beaucoup d’interrogations. Bien que l’âge, généralement avancé, puisse expliquer le phénomène, l’infertilité secondaire peut résulter de nombreux autres facteurs.

Quelles sont les différentes causes de l’infertilité secondaire ?

L’infertilité secondaire peut être influencée par de nombreux facteurs. Ces causes diffèrent selon qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme.

Quelles sont les causes de l’infertilité secondaire chez la femme ?

Tandis que l’âge de la première grossesse recule en France, l’âge de la deuxième grossesse recule lui aussi mécaniquement. La fertilité d’une femme est en grande partie influencée par l’âge. Avec l’âge, on observe une diminution de la qualité des ovocytes et une augmentation des risques de fausse-couche.

Les troubles de la fonction ovarienne constituent une cause probable d’infertilité secondaire chez la femme. La difficulté, ou l’incapacité, à produire un ovocyte pouvant être fécondé représente l’un des principaux freins à l’obtention d’une deuxième grossesse de manière naturelle. L’infertilité secondaire peut aussi s’expliquer par l’apparition d’anomalies tubaires et par des facteurs utérins empêchant la bonne implantation du fœtus dans la cavité utérine.

Quelles sont les causes de l’infertilité secondaire chez l’homme ?

Plusieurs causes peuvent expliquer l’infertilité secondaire. Ces causes peuvent être pré-testiculaires, post-testiculaires ou être liés à des maladies testiculaires. Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve notamment un défaut de la spermatogenèse. Il peut s’agir d’oligospermie (quantité anormalement faible de spermatozoïdes), d’asthénospermie (diminution de la mobilité des spermatozoïdes), ou de tératozoospermie (altération de la morphologie des spermatozoïdes).

Les troubles sexuels peuvent également constituer des éléments d'investigation pour le médecin dans le cas d’une infertilité secondaire.

Infertilité secondaire : quelle prise en charge ?

Dans la majorité des cas, il est possible de découvrir les causes de l’infertilité secondaire en réalisant un bilan d’infertilité. Ce bilan d’infertilité est effectué chez l’homme et chez la femme afin de proposer une orientation thérapeutique au couple. 

Pourquoi faire un bilan d’infertilité ?

Le bilan d’infertilité permet d’identifier les anomalies empêchant de concevoir un enfant. Ce bilan rassemble tous les examens nécessaires pour établir un diagnostic. En fonction des résultats des différents examens réalisés, le praticien sera en mesure de formuler des recommandations et de diriger le couple vers des traitements adaptés.

Toutefois, il est important de noter que des causes parfaitement identifiées peuvent ne pas être mises en exergue.

Lorsque les causes ne sont pas trouvées après le bilan d’infertilité réalisé par le couple consultant pour infertilité secondaire, on parle d’infertilité idiopathique. L’infertilité idiopathique toucherait environ 15% des couples suivis en Assistance Médicale à la Procréation (AMP). Dans le cas d’infertilité idiopathique, les patients ne présentent aucune anomalie liée à la fertilité. Chez l’homme, les voies excrétrices ne sont pas obstruées, la fonction hormonale est normale, le spermogramme n’a pas révélé de d’anomalies. Chez la femme, le bilan hormonal présente des taux adéquats, aucune anomalie au niveau des trompes utérines et des ovaires n’est détectée, et la patiente de présente aucun trouble ovulatoire.

Comment se déroule le bilan d’infertilité chez la femme ?

Une consultation médicale est nécessaire afin de confirmer le diagnostic d’infertilité et de rechercher l'existence de facteurs favorisant l'infertilité féminine. Un questionnaire médical est mené pour recueillir différentes informations telles que l’âge, le passé médical et chirurgical pouvant avoir un impact sur la fertilité, le mode de vie, l’existence de maladie chronique ou génétique, etc. Le médecin prescrit ensuite des examens complémentaires en fonction des résultats de l'examen clinique et des données de l'interrogatoire.

Dans la plupart des cas, le bilan d’infertilité secondaire repose sur les examens suivants :

  • La mesure des taux hormonaux : la mesure des taux hormonaux (estradiol, progestérone, LH, FSH, prolactine, etc.) s’effectue par l’intermédiaire d’une prise de sang. Elle permet de détecter certaines anomalies du fonctionnement ovarien ou de l'hypophyse.
  • L’échographie pelvienne : effectuée par voie endovaginale dans la plupart des cas, elle permet d'évaluer la réserve ovarienne en follicules. L’échographie pelvienne permet de mettre en valeur des anomalies ovariennes et utérines allant du kyste ovarien au fibrome en passant pas le syndrome des ovaires polyskystiques.
  • L'hystérosalpingographie : il s’agit d’un examen radiologique permettant de visualiser la cavité de l'utérus et les trompes au moyen d’une injection de produit de contraste dans la cavité utérine.
  • La cœlioscopie abdomino-pelvienne : cet examen permet de diagnostiquer des anomalies des trompes ou des maladies pelviennes telles que l’endométriose.

D’autres examens pourront compléter le bilan dans le but de mettre le doigt sur la cause de l’infertilité secondaire. La prescription des examens reste à la discrétion du médecin au cas par cas. 

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Comment se déroule le bilan d’infertilité chez l’homme ?

Tout comme pour le bilan d’infertilité chez la femme, le bilan d’infertilité chez l’homme est prescrit par le médecin en fonction de l’interrogatoire médical. Le bilan d’infertilité de l’homme repose principalement sur un examen nommé « spermogramme ».

Le spermogramme est un examen indispensable pour évaluer tous les paramètres spermatiques. Il s’agira de recueillir différentes informations telles que le nombre de spermatozoïdes par millilitre, la morphologie des spermatozoïdes, le pH de l'éjaculat, le volume de l’éjaculat, ainsi que la mobilité et la vitalité des spermatozoïdes.

Le spermogramme pourra également être complété par un spermocytogramme, un examen permettant de mesurer les éventuelles anomalies de forme des spermatozoïdes.

D’autres examens seront prescrits en fonction des résultats obtenus. Le médecin pourra notamment prescrire une échographie des organes génitaux, un bilan hormonal, une analyse du caryotype ou encore une biopsie testiculaire.

Infertilité secondaire : comment retomber enceinte ?

Plusieurs traitements de procréation médicalement assistée (PMA) peuvent être préconisés. En cas d’infertilité secondaire, plusieurs techniques peuvent être proposées aux patientes. Il peut s’agir d’une insémination artificielle ou d’une fécondation in vitro par exemple.

En dehors de toute pathologie, les facteurs environnementaux peuvent grandement impacter la fertilité. En effet, que l’infertilité secondaire touche l’homme, la femme, ou les deux membre du couple, les facteurs environnementaux peuvent augmenter les difficultés à concevoir. Pour augmenter ses chances de retomber enceinte l’alimentation et le mode de vie jouent un rôle majeur. Une alimentation mal-adaptée peut contribuer à déséquilibrer la balance hormonale, et à réduire la qualité des ovocytes. Pour optimiser ses chances de retomber enceinte, il est indispensable d’adapter son alimentation et d’améliorer son mode de vie de manière générale. Se faire accompagner quotidiennement peut notamment aider mettre en place des changements nutritionnels et de style de vie pouvant contribuer à tomber enceinte naturellement.

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